Courage !

Publié le par Pascale

Juste pour vous dire que je suis bien un cas isolé ! Nathalie m'a laissé un message pour me préciser que pour elle tout allait bien maintenant... C'est dur comme pour tous ceux qui passent par la pose de cette électrode de stimulation. Mais contrairement à ce qu'elle pense, non je ne suis pas forte de caractère et j'ai souvent des difficultés à accepter mon état. Mais je crois que c'est grâce au soutien de tous que l'on se sent plus fort. Et grâce à ces outils géniaux que sont les blogs et Internet, il est plus facile de supporter nos malheurs car nous sommes moins isolés dans notre douleur. La preuve, je t'ai rencontré Nathalie !

Si on prend la peine de regarder autour de nous, on constate que beaucoup de personnes souffrent d'isolement moral et affectif. Alors il ne faut surtout pas hésiter à sourire, à rire (on dit qu'un fou-rire vaut un steack : c'est certainement pour cela que je suis potelée !!!)

 

Si vous saviez combien un sourire, une politesse, un signe de la main peut faire du bien quand on est malade.

J'ai appris qu'il fallait toujours se coucher le soir en ayant trouvé une chose belle dans notre journée passée (une fleur ouverte dans le jardin, un rire d'enfant, un appel au téléphone ou un mail, le sourire de la boulangère ou de l'épicier...).

L'autre jour à la clinique, une dame dans la salle d'attente m'a dit : "comment ! vous êtes malade et vous riez ?"

Ben oui, ma bonne dame, c'est ma thérapie !

Et puis, il y a tellement de choses terribles de part notre vieux monde que nous devons rire souvent pour envoyer la douleur au rencart...

Paroles, paroles, paroles... Je sais je suis très bavarde et ma langue ne souffre pas ! Et la synthèse de parole fonctionne bien !!!

Je me muscle, je me muscle un muscle très important : la langue !

Vous le savez bien et Nathalie aussi que j'ai abrutie à la clinique l'autre jour !!!

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M
merci merci en encore merci. je me fais implantée une electrode le 20 mars prochain à la clinique brétéché de nantes. J\\\'ai  eu un accident de la circulation en vélo en juillet 2005 et j\\\'ai eu une sévère fracture de la clavicule droite, suivi bien entendu du SDRC. <br /> Grâce à votre parcours je sais à quoi m\\\'attendre et je me dit que vu que je suis enrobée je sentirais peut être moins la douleur du capteur dans le ventre. Ben oui pour une fois que je ne regretterai pas de m\\\'être shooter aux bonbons haribo et au chocolat, faut bien que cela serve de tps en tps. je continue de suivre votre parcours et je découvre que moi qui me prenait "toujours pour un cas" je ne suis plus seule au monde. Mais comme vous je garde le sourire et le rire.<br /> a plus tard
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