Tempête sur la Bretagne

Publié le par Pascale

La bretonne pure beurre que je suis se réveille avec ce temps breton qu'on a depuis ce matin !!! Le vent qui hurle dans ma cheminée, la pluie qui bat les fenêtres et moi qui est blottie sous ma couette tellement mon corps est endolori !
Pourtant, depuis que je ne suis officiellement plus en arrêt de maladie, je me sens pousser des ailes et j'arrive à me lever à 8 heures du matin !!! J'abats un boulot de Titan !
Ce midi, je suis même revenue à pied du garage où j'avais déposé ma voiture au contrôle technique. Bottée, couverte de pied en cap d'une bonne parka imperméable, les lunettes dans  ma poche car non pourvues d'essuies-glace, j'ai affronté la pluie et le vent durant deux bons kilomètres. Réchauffée par un bon Kawa servie par ma copine au passage, je suis arrivée trempée à la maison. En effet, ma capuche s'envolant avec le vent, je la tenais avec ma main gauche, la droite bien blottie au chaud dans ma poche. Seulement, la capuche a fait gouttière dans ma manche !!! 
En plus, notre belle mare à canard étant remplie et le tundefinederrain étant en pente, l'allée était innondée donc mes jolies bottes en daim étaient un peu détrempées ! J'ai donc décidé de faire des tranchées vers l'étang pour écouler l'allée. Chaussée des bottes étanches de l'Homme, me voilà sur le chantier toujours sous la pluie. Puis j'ai eu envie d'arracher des poireaux pour faire une bonne potée. Mal m'en pris ! Mes bottes se sont enfoncées dans les rangs du potager et je me suis retrouvée droite dans mes bottes, les pieds bien au fond... des bottes, le popotin profondément enfoncé dans la boue !
La dame qui m'aide au ménage étant à la maison, je me suis faufilée dans le garage où j'ai mis mes affaires à laver et je suis remontée en sous-vêtements à la maison sous l'oeil ébahi de la femme de ménage qui a cru que je yoyottais sérieusement de la crinière !
Le médecin m'avait dit de bouger. Je bouge, je bouge, docteur !!!!
Heureusement que Marguerite est là pour m'aider car j'avoue que son doux grésillement me soulage un peu ce soir !

Publié dans La vie au quotidien

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C
Eh beh en effet tu n'as pas arr^té hierAu boulot, c'était horrible le temps, J'ai cru à un moment que les fenêtres n'allaient pas tenir le coup
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