Encore un rêve réalisé...

J'ai toujours rêvé d'aller aux sports d'hiver !!!
  Malgré l'appréhension que j'avais de tomber, de reporter un sac à dos, de marcher dans la montagne, de glisser, j'en passe et des meilleures, j'ai réussi à repousser les limites que je m'étais fixée et j'ai passé une semaine magique.
Je vous laisse juge...

Luge sur un sac poubelle à Megève

Ayant fait pitié, un petit garçon nous a prêté sa luge....


















La neige est tombée à gros flocons, et nous avons marché dans cette superbe nature blanche

Nous y avons croisé la "dameuse" de Haute-Savoie...
Nous avons fait une randonnée façon Trek en raquettes sous la neige qui tombait et dans 30 cm de neige poudreuse... Dur, dur...
  Mais c'était si magique là-haut !!!
Nous avons vu une famille de chamois qui mangeait des bourgeons tout neufs en montant dans les arbustes émergeant de la neige... Pas un bruit, que le silence de la montagne sous son manteau blanc !
J'ai cru que j'allais m'effondrer pendant la montée et j'ai eu souvent envie de hurler tant la fatigue se faisait de plus en plus sentir. Mes épaules me tiraient, mes jambes ne me portaient plus, mes bâtons s'enfonçaient jusqu'à mes mains dans la neige et ne me soutenaient plus, mes raquettes étaient emplies de glace et devenaient à chaque pas plus lourdes. Je pensais à ma folie de m'être embarquée dans cette galère.







A chaque pas, il fallait suivre les traces de notre guide filant à un rythme soutenu à plusieurs mètres devant nous, ne s'inquiétant pas de notre niveau de débutant... Ma copine Jojo, peinait de plus en plus et grâce à un charmant monsieur, nous avons pu accéder lentement au bonheur suprême d'apercevoir ces magnifiques animaux dans leur milieu naturel, luttant au quotidien pour trouver la nourriture nécessaire à leur survie. Quand je les ai aperçus, là-haut sur le flanc de la montagne, juste sous les cascades glacées des cimes du Mont-Blanc, j'ai compris pourquoi j'avais autant souffert ! J'ai enfin compris que la vie n'est pas un long fleuve tranquille, qu'il faut souvent peiner pour accéder au bonheur. J'ai comparé ce "calvaire" à ma maladie et au chemin parcouru depuis deux ans avec Marguerite et une immense fierté m'a remplie toute entière. Dans cet univers magique, j'avais réussi ! j'avais réussi à vaincre mes douleurs, ma fatigue, mon ras-le-bol et j'étais parvenue au sommet !
Une grande sérénité m'a envahie et malgré les chutes dans la descente, je me sentais libérée d'un grand poids.
Quand vous serez fatigués, usés, désabusés, regardez ces superbes images et dites-vous que rien n'est impossible à condition de repousser chaque fois ses limites un peu plus loin.
J'y suis bien arrivée alors pourquoi pas vous ?