4 mois
Quatre mois presque que je galère avec ma Marguerite. Quatre mois à espérer que j'allais m'en sortir de ces douleurs. Quatre mois à aller et venir entre la maison et la clinique. Quatre mois à ne plus bosser car le moindre mouvement avec mes doigts et mon bras étaient un supplice.
Cinq opérations, Cinq anesthésies, Cinq fois hospitalisée, Cinq fois avec les perfusions, la morphine, le perfalgan et j'en passe.
Deux belles cicatrices une dans le haut du dos, une dans mon côté gauche ! Une électrode : Marguerite sur les cervicales, un neurostimulateur : le goa'uld qui commande tout cela...
Une grosse bosse sous le bras gauche juste là où passe le soutien-gorge ! Cette bosse a la forme de mon Goa'uld (voir la photo au début !).
Une garde-robe pour le haut à réajuster pour rester vague.
Zéro tee-shirt moulant, Zéro décolleté plongeant dans le dos, Zéro maillot de bain cette année...
Et aujourd'hui, il pleut sur Nantes et mes vieilles douleurs de ma chère polyarthrite se réveillent comme par enchantement. Mon épaule est douloureuse et ma hanche droite se dandine !!! Mon coude se reparalyse et le moindre mouvement est difficile. J'ai beau monter le son de ma machine (pas celle de Brigitte Bardot, la mienne, Marguerite ! ) Rien à faire, Nada ! C'est le temps, mes bonnes gens, c'est le temps !
Et demain, j'accompagne mes amis Marie-Do, Dominique, Jean-Luc Annie, Lucie, Séverine et son ami, Jérémy et son amie, Myriam et Laurent, Gilles, Angélique et son ami. Mamie Mimi n'a pas supporté le départ de son petit Marco et l'a rejoint samedi. Quand on perd son fils et sa maman en 15 jours, je crois que les amis doivent être là, avec eux juste pour les aider à passer ces moments insupportables. La mamie de L'Aiguillon était petite par sa taille, toute fluette mais c'était une très grande dame, tout le port de l'Aiguillon vous le dira et je suis fière de l'avoir connu tout comme je suis fière d'avoir connu notre Marco.
Donc, comme vous pouvez le constater, mon moral est au rythme de la météo ! Demain sera un autre jour.
Nathalie souffre moins de sa jambe même si c'est encore difficile et que la fatigue est toujours là. Muriel reprend petit à petit ses activités et moi je fais des expériences quotidiennes sur des choses que je ne faisais plus... Donc, une note de soleil : C'est quand même mieux que si c'était pire (Coluche)